Organisé par la Scène découvertes danse desoblique :

Dans le cadre du label Scène Découvertes confié à desoblique par la Ville de Lyon pour le soutien de l’émergence chorégraphique, est accueillie chaque saison une quinzaine de compagnies. ​
Pour la première fois sous une forme itinérante, retrouvez le festival IMPulsion du 1er septembre au 13 septembre 2025 !






LUNDI 1ER SEPTEMBRE -20H
Jeune Ballet Desoblique – “TENIR.”
Comment faire lorsque plus rien ne tient ? S’agit-il de s’accrocher ?
Comment s’adapter, seul, à deux, ensemble, à l’inévitable gravité ? Que mettons-nous en œuvre pour que ce qui tient ne s’effondre pas ?
Tenir, repousser, chercher le point de rupture et profiter du chemin jusqu’au moment où ça lâche, observer la chute et, enfin, faire avec. Cinq jeunes femmes tentent de tenir bon et de profiter du groupe pour s’élever et sentir la force qui les unit.
Compagnie Aerstix – “Kinetic Art”
La chorégraphe Naoko Tozawa explore un nouveau rapport entre corps et conscience. Portée par une quête minimaliste et introspective, elle interroge les choix de vie, l’identité et les transformations inévitables, comme le vieillissement. Avec une chorégraphie mêlant contorsions et codes du breakdance, elle fusionne opposés et contradictions pour révéler l’essence de son art. Cette création, véritable cérémonie de passage, invite le spectateur à suivre un voyage intime vers une version renouvelée d’elle-même.
MERCREDI 3 SEPTEMBRE- 20H
Cerise Lopez – “Chère carcasse”
Chère carcasse une est une séance de méditation qui chemine au gré des émotions.
Elle agit à la fois comme révélateur du sensible pour rendre visible l’invisible et s’articule comme le témoignage d’un journal d’un corps. Elle invite également à venir célébrer les fragilités du corps en puissance libératrice. La séance de méditation est parfois prise en contrepied, parce que parfois…il vaut mieux en rire qu’en hurler. Parsemée d’humour, cette traversée se joue en multicouches – sensorielles, narratives, spatiales et plastiques – entremêlées.
VENDREDI 5 SEPTEMBRE- 20H
Compagnie Conjoncture – “Le Sourire des escargots”
Dans un bar nommé Le Sourire des escargots, Eugène et Maître Georges, tenancier, passent leurs soirées accoudés au comptoir à discuter. Boire. Dormir. Rediscuter. Les deux hommes sont là depuis des années, leur passé est un mystère, et semble sans importance. Aucun d’eux ne se pose la question du monde extérieur. Les deux hommes sont là depuis toujours, mais dans cette routine inébranlable, Jacko, tombé du plafond chamboule leur quotidien. Il force une rencontre. Les trois personnages mettent des mots et des gestes sur leur situation infinie. Dans ce délire, confusion exalté, on assiste à la rencontre de trois amis de toujours.
JEUDI 11 SEPTEMBRE - 20H
Compagnie Dô – “À RECULONS”
À contre-courant de l’injonction au progrès et à la ligne droite, Elodie Chhor propose un solo chorégraphique qui explore les spirales du breaking comme autant de chemins de traverse.
Dans un mouvement circulaire et introspectif, elle remonte le fil de son histoire personnelle — celle
d’une femme issue d’une famille cambodgienne immigrée, construite en marge des attentes sociales et culturelles qui lui étaient assignées. Le breaking, pratique fondée sur la liberté et la réinvention, devient ici un terrain d’émancipation : danser pour revenir en arrière, pour contourner, pour se
défaire.
À travers ce voyage à rebours, Elodie dessine un paysage sensible, où les courbes deviennent des actes de résistance et les détours, des révélations. Une invitation à ralentir, à contempler, à revenir vers soi.
Compagnie Tsú – “ILMAN”
Tiré du finnois, «Ilman» évoque le manque et l’absence. Du questionnement intérieur perpétuel à l’absence de soi, Ilman exprime le vide qui force l’individu à porter un masque au sein de la société dont on tentera de se libérer.
A travers cette création guidée par une gestuelle minimaliste et organique, Léanne, danseuse contemporaine, questionne l’absence de soi et retrace la construction identitaire d’une jeune femme jusqu’à son épanouissement.
“Qui sommes-nous réellement?
Sommes-nous libres d’être nous-mêmes ou sommes-nous assignés à une identité dictée par les injonctions extérieures, par notre histoire ou par les normes de la société? Comment se libérer du masque que l’on porte et de ce que les autres attendent de nous ?
SAMEDI 13 SEPTEMBRE- 20H
Compagnie Balsamaire – “Homer Guelem”
Homer Guelem est une performance immersive inspirée du mythe du Golem, où l’interprète incarne une créature en perpétuelle mutation.
C’est un jeu de rôle où le “reveal”, la métamorphose, devient un acte d’émancipation face à toute tentative de domination.
En s’affranchissant du regard et des attentes, la créature affirme sa propre puissance : celle de décider de ce qu’elle montre, et de ce qu’elle devient.